J'ai nommé ce blog "Un voyage de Serendip" car il a pour but de refléter et d'alimenter une démarche exploratoire, qui sera - et l'a déjà été - sérendipienne, parsemée de découvertes à la fois fortuites et heureuses.
mardi 18 décembre 2012
Vijay Kumar: cooperative flying robots
I have just republished my article about Vijay Kumar and its small cooperative flying robots in English on my new blog Grids at work. You can read it here.
mardi 4 décembre 2012
Being green and green washing
Please go and read my last article on SolarKiosk as an example among others of situations where being green is not about brand marketing but about economical survival. It's on my new blog Energy in transition.
jeudi 29 novembre 2012
Please welcome two newcomers in the blogosphere!
I haven't been publishing much in the last days. I'm happy to announce that I have been busy launching my two new blogs, "Energy in transition" and "Grids at work".
With Energy in transition, I explore the upcoming changes in energy production and distribution. Indeed, as new technologies enable us to leverage new energy sources while fossil fuel tanks run out, new opportunities may arise and profound changes might occur.
In Grids at work, I focus on the forces of grids and networks, collaborative work, and distributed decision-making as an alternative model for all sorts of organizations.
My intention is to leverage Un voyage de Serendip as an overview blog, linking all subjects together and adding other insights from other perspectives, while making possible for everyone to read only what's interesting to them.
Hope you'll enjoy the reading!
With Energy in transition, I explore the upcoming changes in energy production and distribution. Indeed, as new technologies enable us to leverage new energy sources while fossil fuel tanks run out, new opportunities may arise and profound changes might occur.
In Grids at work, I focus on the forces of grids and networks, collaborative work, and distributed decision-making as an alternative model for all sorts of organizations.
My intention is to leverage Un voyage de Serendip as an overview blog, linking all subjects together and adding other insights from other perspectives, while making possible for everyone to read only what's interesting to them.
Hope you'll enjoy the reading!
samedi 17 novembre 2012
Wörgl, la success story d'une monnaie complémentaire
Wörgl est une petite ville du Tirol autrichien, installée dans le fond d'une vallée encaissée. De Wörgl viennent une partie des étudiants de l’Université d'Innsbruck, université où j'ai effectué mon séjour Erasmus il y a maintenant presque deux ans. Je connaissais donc la ville sous ces traits quand, une fois rentrée en France, j'ai entendu parler d'elle pour d'autres raisons.
En effet, Wörgl a été le théâtre d'un des projets de monnaie complémentaire les plus réussis du siècle en Europe.
Le "miracle de Wörgl"
Le 1er juillet 1932, en pleine Grande Dépression, le maire de la ville Michael Unterguggenberger lança l'émission de bons constituant une monnaie locale, couverte à 100% par des dépôts en devise autrichienne à la caisse d'épargne locale. Cette monnaie avait pour principale caractéristique d'être fondante, c'est-à-dire de perdre sensiblement de sa valeur avec le temps : en l’occurrence, 1% par mois. Cette caractéristique incite les gens à dépenser leur argent, donc à accélérer la circulation de la monnaie avec l'effet de multiplicateur keynésien que l'on connait bien.
L'effet des capitaux insufflés dans l'économie est décuplé par la vitesse de circulation de la monnaie puisque la monnaie supplémentaire ne sert pas qu'une fois mais à chaque fois qu'elle est dépensée. Imaginons un grand plan de travaux publics, l'argent insufflé dans l'économie passe en partie dans la paye des ouvriers, qui la dépensent en faisant leurs courses. Les magasins payent ensuite leurs fournisseurs, qui eux-mêmes payent leurs transporteurs et producteurs, etc. A chaque étape, la monnaie supplémentaire correspond à une capacité de transaction plus importante. Le même euro augmentera plusieurs fois le pouvoir d'achat de son porteur.
Pour revenir à Wörgl et à sa monnaie fondante, les porteurs pouvaient se présenter à la mairie tous les mois et, moyennant de s'acquitter de la différence de valeur du billet entre le début et la fin du mois (le 1%), faire tamponner leurs billets et rétablir leur valeur initiale. L'argent dégagé servait à financer le plan de travaux publics initié au 1er juillet qui fut le moyen de diffuser les bons : toutes les dépenses publiques, que ce soit le salaire des ouvriers ou les règlements des fournitures de la ville étaient réglées en bons de monnaie fondante.
L'effet multiplicateur commença à jouer et à inciter les gens aux transactions. Avec des bons émis pour 12 000 shillings, 100 000 shillings de transactions furent effectués en 3 mois. Comme à chaque transaction, le receveur d'argent en épargne une partie, l'excédent des retraits sur les dépôts à la caisse d'épargne fut divisé par deux en un mois et au bout d'un an, retraits et dépôts s'équilibraient. Pendant ce temps, les infrastructures de la ville s'amélioraient, facilitant les échanges commerciaux avec les villes voisines, qui se mirent elles aussi à accepter les bons de Wörgl. L'ensemble des entités publiques, entrepreneurs et particuliers de la région virent leur quotidien s'améliorer et alors que sur l'année qui suivit le lancement de l'initiative, l'Autriche voyait son taux de chômage augmenter de 20%, à Wörgl, il diminuait de 25%.
Un peu de théorie : concepts et définitions
La monnaie de Wörgl en 1932-1933 figure parmi les monnaies complémentaires ou SELs (Systèmes d'Echange Locaux) peu connues mais nombreuses qui ont eu et ont toujours cours dans le monde, dont la très emblématique Wir suisse (et l'on connait les qualités suisses en matière de finance...) qui est en service depuis 1934.
Ces devises alternatives fonctionnent selon des modèles variés, toutes ne sont pas fondantes notamment. Complémentaires, elles n'ont cependant jamais vocation à remplacer la monnaie nationale classique (même si les institutions financières en vigueur le craignent souvent). Elles sont généralement locales, même si l'on a vu avec Wörgl que le périmètre d'utilisation de la monnaie peut varier. En effet, elles vont jusque là où les gens les acceptent, car rappelons-le, il en est régulièrement besoin, que toute monnaie est une convention : pourquoi ce petit bout de papier bleu vaudrait-il 5€ ? Elles touchent donc un réseau de participants au projet qui acceptent et affichent clairement leur acceptation ou non de ces titres en paiement. Elles sont toujours convertibles dans la monnaie classique, afin de ne pas contraindre les transactions avec les régions/entités ne les acceptant pas.
Que retenir ?
La monnaie est un moyen d'échange, un outil permettant les transactions, plus performant que des systèmes basés sur le troc, les coquillages ou l'or ne l'ont été. Pour que ses vertus se fassent sentir, il faut qu'elle circule, et le plus vite est le mieux. Un principe simple pour augmenter la fluidité d'une devise est de la rendre fondante.
Pour en savoir plus :
Wörgl ou l’« argent fondant » par Claude Bourdet sur Wikisource
En effet, Wörgl a été le théâtre d'un des projets de monnaie complémentaire les plus réussis du siècle en Europe.
Le "miracle de Wörgl"
Le 1er juillet 1932, en pleine Grande Dépression, le maire de la ville Michael Unterguggenberger lança l'émission de bons constituant une monnaie locale, couverte à 100% par des dépôts en devise autrichienne à la caisse d'épargne locale. Cette monnaie avait pour principale caractéristique d'être fondante, c'est-à-dire de perdre sensiblement de sa valeur avec le temps : en l’occurrence, 1% par mois. Cette caractéristique incite les gens à dépenser leur argent, donc à accélérer la circulation de la monnaie avec l'effet de multiplicateur keynésien que l'on connait bien.
L'effet des capitaux insufflés dans l'économie est décuplé par la vitesse de circulation de la monnaie puisque la monnaie supplémentaire ne sert pas qu'une fois mais à chaque fois qu'elle est dépensée. Imaginons un grand plan de travaux publics, l'argent insufflé dans l'économie passe en partie dans la paye des ouvriers, qui la dépensent en faisant leurs courses. Les magasins payent ensuite leurs fournisseurs, qui eux-mêmes payent leurs transporteurs et producteurs, etc. A chaque étape, la monnaie supplémentaire correspond à une capacité de transaction plus importante. Le même euro augmentera plusieurs fois le pouvoir d'achat de son porteur.
Pour revenir à Wörgl et à sa monnaie fondante, les porteurs pouvaient se présenter à la mairie tous les mois et, moyennant de s'acquitter de la différence de valeur du billet entre le début et la fin du mois (le 1%), faire tamponner leurs billets et rétablir leur valeur initiale. L'argent dégagé servait à financer le plan de travaux publics initié au 1er juillet qui fut le moyen de diffuser les bons : toutes les dépenses publiques, que ce soit le salaire des ouvriers ou les règlements des fournitures de la ville étaient réglées en bons de monnaie fondante.
L'effet multiplicateur commença à jouer et à inciter les gens aux transactions. Avec des bons émis pour 12 000 shillings, 100 000 shillings de transactions furent effectués en 3 mois. Comme à chaque transaction, le receveur d'argent en épargne une partie, l'excédent des retraits sur les dépôts à la caisse d'épargne fut divisé par deux en un mois et au bout d'un an, retraits et dépôts s'équilibraient. Pendant ce temps, les infrastructures de la ville s'amélioraient, facilitant les échanges commerciaux avec les villes voisines, qui se mirent elles aussi à accepter les bons de Wörgl. L'ensemble des entités publiques, entrepreneurs et particuliers de la région virent leur quotidien s'améliorer et alors que sur l'année qui suivit le lancement de l'initiative, l'Autriche voyait son taux de chômage augmenter de 20%, à Wörgl, il diminuait de 25%.
Un peu de théorie : concepts et définitions
La monnaie de Wörgl en 1932-1933 figure parmi les monnaies complémentaires ou SELs (Systèmes d'Echange Locaux) peu connues mais nombreuses qui ont eu et ont toujours cours dans le monde, dont la très emblématique Wir suisse (et l'on connait les qualités suisses en matière de finance...) qui est en service depuis 1934.
Ces devises alternatives fonctionnent selon des modèles variés, toutes ne sont pas fondantes notamment. Complémentaires, elles n'ont cependant jamais vocation à remplacer la monnaie nationale classique (même si les institutions financières en vigueur le craignent souvent). Elles sont généralement locales, même si l'on a vu avec Wörgl que le périmètre d'utilisation de la monnaie peut varier. En effet, elles vont jusque là où les gens les acceptent, car rappelons-le, il en est régulièrement besoin, que toute monnaie est une convention : pourquoi ce petit bout de papier bleu vaudrait-il 5€ ? Elles touchent donc un réseau de participants au projet qui acceptent et affichent clairement leur acceptation ou non de ces titres en paiement. Elles sont toujours convertibles dans la monnaie classique, afin de ne pas contraindre les transactions avec les régions/entités ne les acceptant pas.
Que retenir ?
La monnaie est un moyen d'échange, un outil permettant les transactions, plus performant que des systèmes basés sur le troc, les coquillages ou l'or ne l'ont été. Pour que ses vertus se fassent sentir, il faut qu'elle circule, et le plus vite est le mieux. Un principe simple pour augmenter la fluidité d'une devise est de la rendre fondante.
Pour en savoir plus :
Wörgl ou l’« argent fondant » par Claude Bourdet sur Wikisource
mardi 13 novembre 2012
Le "Global Village" : le local interconnecté 2/2
Ce post est déplacé sur mon blog Grids at work. Bonne lecture !
samedi 10 novembre 2012
Le "Global Village" : le local interconnecté 1/2
Ce post est déplacé sur mon blog Grids at work. Bonne lecture !
dimanche 4 novembre 2012
Micro-finance and access to energy in Peru
This article (in French), published on a Luxemburgish independant publishing media's website, allowed me to discover a project in Peru that is linked to all four thematics I blog about. It was therefore natural to write a post about this project.
The Energy Inclusion Initiative (EII) is the result of the partnership between MicroEnergy International (MEI), a small German firm, and ADA (Appui au Développement Autonome), a Luxemburgish NGO whose motto could be "Inclusive finance. Increasing autonomy. Improving lives.".
MicroEnergy International is specialized in the local micro-production of renewable energies and ADA in micro-finance as a means to empower the poor. Their fields are different but both organizations have the same purposes of global inclusion and economical autonomization. They joined in this project aiming at developing a business case for the implementation of microenergy solutions into micro-finance institutions' (MFI) portfolios.
Project phases
The first step of the Energy Inclusion Initiative was to identify the best place in the world to run the project, which would be a country with a high market potential for microenergy products. The Atlas ME, mapping the microenergy potential for each country, enabled the two partners to choose Peru in July 2010 for the following reasons:
The next step was to go on-site and find partner MFIs who would be able to integrate energy loans into their portfolios. After meeting various MFIs and assessing their suitability against the selection criterias (among which were quantitative factors but also qualitative factors such as high motivation and commitment to the project), MicroEnergy International and ADA selected Caya Huancayo and Fondesurco.
Third, in October-November 2010, MEI and ADA have basically conducted a market study, focused on the usage, needs, expenses and costs of energy in the rural working areas of the partner MFIs. This led MEI and ADA to identify 3 main products suiting the population: solar water thermals, solar coffee dryers and improved cooking ovens.
By May 2011, a business plan had been developped with both MFIs and 3 phases of product implementation within the institutions’ portfolios had been identified:
What's the added-value ?
Since July 2011, 200 people have bought a solar water thermal, a solar coffee dryer or an improved cooking oven.
Those products improve the quality of life of individuals, and on the entrepreneurs' side, the benefit of the investment is quick to see: after buying a solar water thermal, an innkeeper, now offering hot water, could increase by 20% the night's price.
More broadly speaking, a project like this has advantages on many sides:
What strikes me here?
For me, this project is a powerful example of how micro-finance, renewable energies, social business and global interconnexion separately and synergically can transform people lives and make the world better.
It is here very understandable how micro-finance leverages financing capacities to make the borrower "become productive and independant", says Mia Adams-Bormans, founding member of ADA.
And I would add "included", because the micro-credit makes the person a borrower and an entrepreneur rather than a poor person trying to make ends meet in a rural and isolated area. It gives them a dignity that includes them in a global community. And don't take me wrong : I don't think these people deserve pity before they receive a micro-credit. On the contrary, I think they deserve a global community looking at them with respect and therefore offering micro-credit solutions rather than free well-thinking humanitarian aid.
You can also see in the Energy Inclusion Initiative how the caracteristics of renewable energies are used in a smart way. Sources of renewable energies are often spread and not concentrated (sun, wind, waterstreams, etc.). It is easy to collect them in small quantities about everywhere in the world. And those Peruvian entrepreneurs don't have access to energy (through the centralized energy grid) although their homeplace is in one of the most sunlit countries on Earth. So instead of connecting their isolated home to the electric grid, let's enable them to produce their own energy!
About global interconnexion, I just would like to pinpoint how international the project team is. The organizations come from Peru, Germany, Luxembourg, Norway, the Netherlands... And I don't even speak about the individuals behind the organizations, who may have even more different nationalities and cultures. This would never have been possible without internet and more largely, all communication technologies that have developped in the last decennies.
Finally, I want to come back on the social aspect of the project. Although none of the actors are social entrepreneurs, the whole project is in the end about making business... in a social way. Because enabling those Peruvians homes and businesses to buy these products improve their day-to-day lives.
The Energy Inclusion Initiative (EII) is the result of the partnership between MicroEnergy International (MEI), a small German firm, and ADA (Appui au Développement Autonome), a Luxemburgish NGO whose motto could be "Inclusive finance. Increasing autonomy. Improving lives.".
MicroEnergy International is specialized in the local micro-production of renewable energies and ADA in micro-finance as a means to empower the poor. Their fields are different but both organizations have the same purposes of global inclusion and economical autonomization. They joined in this project aiming at developing a business case for the implementation of microenergy solutions into micro-finance institutions' (MFI) portfolios.
Project phases
The first step of the Energy Inclusion Initiative was to identify the best place in the world to run the project, which would be a country with a high market potential for microenergy products. The Atlas ME, mapping the microenergy potential for each country, enabled the two partners to choose Peru in July 2010 for the following reasons:
- 1 person out of 5 has no access to electricity.
- Its exceptional annual sunshine rates: around 2300 KWh/m2 per annum, which is about twice the medium annual sunshine rates in Europe.
- Microfinance is an already well-developped sector: the 3.2 billion micro-borrowers in Peru represent 10% of the population.
The next step was to go on-site and find partner MFIs who would be able to integrate energy loans into their portfolios. After meeting various MFIs and assessing their suitability against the selection criterias (among which were quantitative factors but also qualitative factors such as high motivation and commitment to the project), MicroEnergy International and ADA selected Caya Huancayo and Fondesurco.
Third, in October-November 2010, MEI and ADA have basically conducted a market study, focused on the usage, needs, expenses and costs of energy in the rural working areas of the partner MFIs. This led MEI and ADA to identify 3 main products suiting the population: solar water thermals, solar coffee dryers and improved cooking ovens.
By May 2011, a business plan had been developped with both MFIs and 3 phases of product implementation within the institutions’ portfolios had been identified:
- Pilot phase: May - December 2011
- Small-scale commercialization phase: 2012
- Large-scale commercialization phase: 2013 - 2014
What's the added-value ?
Since July 2011, 200 people have bought a solar water thermal, a solar coffee dryer or an improved cooking oven.
Those products improve the quality of life of individuals, and on the entrepreneurs' side, the benefit of the investment is quick to see: after buying a solar water thermal, an innkeeper, now offering hot water, could increase by 20% the night's price.
More broadly speaking, a project like this has advantages on many sides:
- On the ecological side: development of solutions for green sources of energy, implementation and research on best practices, etc.
- On the economical side: the homes and businesses equipped with these products reduce their costs and/or improve their revenues, enabling the businesses to re-invest in their activities or developping new ones. This is local and sustainable development.
- On the social side: the people benefitting from these micro-credits and/or from higher revenues access to higher standards of living, diversify their food supply, and improve their hygiene, which contributes to public health. For example, improved cooking ovens, by reducing and driving the cooking smoke outside of the house, improve the air quality in the home and lower cancer and other diseases risks.
What strikes me here?
For me, this project is a powerful example of how micro-finance, renewable energies, social business and global interconnexion separately and synergically can transform people lives and make the world better.
It is here very understandable how micro-finance leverages financing capacities to make the borrower "become productive and independant", says Mia Adams-Bormans, founding member of ADA.
And I would add "included", because the micro-credit makes the person a borrower and an entrepreneur rather than a poor person trying to make ends meet in a rural and isolated area. It gives them a dignity that includes them in a global community. And don't take me wrong : I don't think these people deserve pity before they receive a micro-credit. On the contrary, I think they deserve a global community looking at them with respect and therefore offering micro-credit solutions rather than free well-thinking humanitarian aid.
You can also see in the Energy Inclusion Initiative how the caracteristics of renewable energies are used in a smart way. Sources of renewable energies are often spread and not concentrated (sun, wind, waterstreams, etc.). It is easy to collect them in small quantities about everywhere in the world. And those Peruvian entrepreneurs don't have access to energy (through the centralized energy grid) although their homeplace is in one of the most sunlit countries on Earth. So instead of connecting their isolated home to the electric grid, let's enable them to produce their own energy!
About global interconnexion, I just would like to pinpoint how international the project team is. The organizations come from Peru, Germany, Luxembourg, Norway, the Netherlands... And I don't even speak about the individuals behind the organizations, who may have even more different nationalities and cultures. This would never have been possible without internet and more largely, all communication technologies that have developped in the last decennies.
Finally, I want to come back on the social aspect of the project. Although none of the actors are social entrepreneurs, the whole project is in the end about making business... in a social way. Because enabling those Peruvians homes and businesses to buy these products improve their day-to-day lives.
mardi 30 octobre 2012
Cherbourg : n°1 de l'hydrolienne en Europe ?
Cherbourg est une ville que je connais pour y avoir vécu. Et bien que ce bout du monde nous semble fort lointain et ne paye pas vraiment de mine, il a de quoi surprendre les plus sceptiques. Ainsi en va-t'il de l'objet de cet article, que j'ai republié sur mon nouveau blog "Energy in transition" et que vous pouvez lire ici.
samedi 27 octobre 2012
Vijay Kumar : des robots volants et coopératifs
Je l'ai annoncé, le voici aujourd'hui ! Cet article a pour objectif de vous faire partager ma découverte de cette intervention fort inspirante présentée par le professeur Vijay Kumar à TEDGlobal2012.
Au laboratoire GRASP (General Robotics, Automation, Sensing and Perception) de l'Université de Pennsylvannie, le professeur Kumar et ses étudiants font voler de petits hélicoptères à quatre rotors et étudient leur mobilité et leur coordination au sein de formations multi-robots.
Ces quadrotors ont les particularités suivantes :
Cette présentation nous donne une idée des possibilités techniques dont nous disposons et allons disposer en termes de coordination de petits appareils autonomes, à système de décision embarqué.
Elle illustre de plus les caractéristiques d'un mode de fonctionnement en réseau, où le pouvoir est distribué, "latéral", et dont l'avantage principal par rapport à un fonctionnement centralisé est la liberté d'adaptation de chaque unité à son environnement immédiat qui entraîne la résilience générale du système.
Au laboratoire GRASP (General Robotics, Automation, Sensing and Perception) de l'Université de Pennsylvannie, le professeur Kumar et ses étudiants font voler de petits hélicoptères à quatre rotors et étudient leur mobilité et leur coordination au sein de formations multi-robots.
- Leur gabarit réduit (ils tiennent dans la paume de la main) leur confère une grande agilité. Cela leur permet d'effectuer des mouvements sur eux-même de façon très rapide : par exemple, une demi-seconde pour un retournement sur lui-même (comparez avec les avions mono- ou bi-place les plus rapides du monde...). L'inertie décroit en effet plus que proportionnellement à la réduction des dimensions.
- Ils sont autonomes : ces robots ne sont pas télécommandés par un donneur d'ordres externe qui centraliserait l'information avant d'en renvoyer une partie au robot.
- Ils sont équipés de senseurs et de calculateurs embarqués qui leur permettent d'analyser leur environnement 600 fois par seconde et de rectifier leur positionnement et leur trajectoire immédiatement. Les senseurs leur permettent de percevoir les objets qui les entourent et les calculateurs de décider de les éviter ou au contraire de les viser (pour passer au travers d'un cerceau par exemple), et ce même si ces objets (cibles ou obstacles) sont en mouvement.
Ces caractéristiques leur donnent à la fois la possibilité et le besoin de coopérer et de se réunir en formations. Le besoin car leur petitesse les limitent, par exemple au niveau des charges qu'ils peuvent transporter. La possibilité car l'autonomie de ces robots à se positionner et se déplacer permet de gérer de façon simple et réactive la coordination de formations contenant 4, 8, 12 ou 20 robots.
En quoi cela nous concerne-t'il ?Cette présentation nous donne une idée des possibilités techniques dont nous disposons et allons disposer en termes de coordination de petits appareils autonomes, à système de décision embarqué.
Elle illustre de plus les caractéristiques d'un mode de fonctionnement en réseau, où le pouvoir est distribué, "latéral", et dont l'avantage principal par rapport à un fonctionnement centralisé est la liberté d'adaptation de chaque unité à son environnement immédiat qui entraîne la résilience générale du système.
mardi 23 octobre 2012
Why I decided to also write in English
You may wonder why my last article was in English. This post is about why I decided to use multiple languages in this blog, in particular French and English. The first is obvious: it's my mother tongue. The second is a little less.
However during the last months, or by now even years, I have been interested in subjects that were spread in multiple languages, for example through TED, which I introduced here, where the talks are in English, even if the subtitles are in languages from all over the world.
Surprinsingly I realized only very recently that understanding multiple languages was a tool to use in my search for ideas. As a matter of fact, although ideas are universal, some concepts might not be translated... yet. Some cultures might have pushed further some particular issue for whatever the reason. And typing the same keyword in different languages might in the end not give the same results in Google search!
The other way around, using multiple languages will make this blog readable for more people and French is not the most spoken language on Earth!
Besides, I believe and I can simply see around me how more and more people are travelling, meeting people, getting to know each other's culture, and finally learning to speak other languages. In our globalized world (and I'm not even talking about people who live in areas where two or more languages are spoken daily), it is becoming more and more frequent, more and more common to understand and use more than just one language in the day-to-day life.
So let's be congruent with what I think when I speak (and will speak more in details in the coming weeks) about living in a local interconnected world...
However during the last months, or by now even years, I have been interested in subjects that were spread in multiple languages, for example through TED, which I introduced here, where the talks are in English, even if the subtitles are in languages from all over the world.
Surprinsingly I realized only very recently that understanding multiple languages was a tool to use in my search for ideas. As a matter of fact, although ideas are universal, some concepts might not be translated... yet. Some cultures might have pushed further some particular issue for whatever the reason. And typing the same keyword in different languages might in the end not give the same results in Google search!
The other way around, using multiple languages will make this blog readable for more people and French is not the most spoken language on Earth!
Besides, I believe and I can simply see around me how more and more people are travelling, meeting people, getting to know each other's culture, and finally learning to speak other languages. In our globalized world (and I'm not even talking about people who live in areas where two or more languages are spoken daily), it is becoming more and more frequent, more and more common to understand and use more than just one language in the day-to-day life.
So let's be congruent with what I think when I speak (and will speak more in details in the coming weeks) about living in a local interconnected world...
dimanche 21 octobre 2012
Pfandgeben.de: trash at deposit
I have republished this post on my new blog "Grids at work". You can read it here!
lundi 15 octobre 2012
Matternet Inc. : le transport par des véhicules aériens sans pilotes
Je voudrais vous présenter Matternet Inc., une société américaine qui développe des robots volants sans pilote capables de transporter de petits colis sur plusieurs kilomètres de façon autonome.
Les avantages de ces robots tiennent principalement à :
Par conséquent, leurs applications sont multiples :
En quoi cela nous concerne-t'il ?
- Un investissement initial nul en infrastructures de transport : pour faire voler un seul robot, pas besoin de construire des routes ou des rails qui iraient de pair avec.
- Pas d'infrastructures signifie également une capacité d'aller partout, que la région soit isolée ou non, sans distinction.
- Leur petitesse : ils sont adaptés au transport de petites charges. Il n'est pas besoin de rassembler des envois pour rentabiliser leur utilisation.
- Leur autonomie : sans pilote, ces drones rejoignent seuls leur destination. Le temps d'une personne est épargné : il n'y a pas de pilote.
- Leur relative rapidité : ces drones volent plus vite qu'un homme allant à pied. Dans de nombreuses régions isolées du monde, il s'agit pourtant du seul moyen de transport. On gagne donc du temps.
Par conséquent, leurs applications sont multiples :
- Tout d'abord, dans des zones structurellement isolées, que ce soit parce qu'elle sont difficilement accessibles ou trop peu peuplées pour que les échanges soient fréquents : les rares échanges peuvent se faire à moindre coût et plus vite.
- A l'inverse, dans les situations d'urgence également, ces drones pourraient se rendre utiles : lorsqu'une catastrophe naturelle survient et qu'il faut y envoyer des médicaments, de la nourriture et d'autres biens de première nécessité alors que les évènements ont rendu les moyens de transport classique inutilisables, les drones de Matternet seraient une alternative efficace.
- Dans des contrées souvent plus proches de nous, le transport pur pourrait être délégué à ces drones. Imaginons par exemple un système postal sans facteur où le tri détaillé se fait au centre de tri et où la distribution est entièrement automatisée.
- Etc.
En quoi cela nous concerne-t'il ?
La question de l'utilité et de l'application humanitaire de cette technologie est bien développée dans la vidéo. Au-delà de cela, avec l'affranchissement du besoin de développer a priori une infrastructure, ce concept porte une flexibilité et un avantage financier qui pourraient être intéressants dans des situations bien plus diverses. Il s'agit donc d'une nouvelle opportunité, avec ses apports et ses contraintes, de mettre les personnes en relation et de faire naître de nouvelles synergies.
samedi 13 octobre 2012
Ma découverte de TED
Je voudrais ici présenter TED car c'est l'un des moments et des médias forts de la démarche exploratoire que j'ai aujourd'hui. TED en est un accompagnateur depuis ses tout débuts, si ce n'est pas avec TED qu'elle a démarré.
TED, ted.com et l'Open Translation Project
TED (pour Technologies, Entertainment, Design) est une fondation à but non-lucratif américaine qui organise depuis 1984 des cycles de conférence dans le monde. Les sujets, originairement centrés sur les technologies, l'amusement et le design, se sont élargis aux affaires, aux sciences et aux problèmes mondiaux. L'objectif est de faire se croiser ces différents mondes pour partager les idées et en créer de nouvelles.
Les interventions (courtes : 2 à 18 minutes) des conférences sont ensuite retransmises en vidéo sur le site de TED afin d'être accessibles au plus grand nombre.
J'ai découvert TED en 2010 et plus particulièrement en novembre 2010. C'est alors que je me suis inscrite comme TED Translator dans l'Open Translation Project qui permet à des milliers (environ 9060 aujourd'hui) de volontaires dans le monde de traduire les sous-titres des vidéos de l'anglais vers leur langue maternelle. J'ai eu envie de m'investir pour contribuer à ce projet.
Ce qui m'intéresse dans TED ?
Conclusions
Je publierai bientôt un article sur une vidéo que j'ai traduite cette année à propos de petits robots volants et coopératifs... Je n'en dis pas plus pour l'instant ! D'autres articles inspirés par des vidéos TED lui feront suite.
Je ne peux que vous enjoindre à visiter le site et explorer les sujets qui vous intéressent, car TED est une mine d'idées mises en scène par des gens plus compétents les uns que les autres.
TED, ted.com et l'Open Translation Project
TED (pour Technologies, Entertainment, Design) est une fondation à but non-lucratif américaine qui organise depuis 1984 des cycles de conférence dans le monde. Les sujets, originairement centrés sur les technologies, l'amusement et le design, se sont élargis aux affaires, aux sciences et aux problèmes mondiaux. L'objectif est de faire se croiser ces différents mondes pour partager les idées et en créer de nouvelles.
Les interventions (courtes : 2 à 18 minutes) des conférences sont ensuite retransmises en vidéo sur le site de TED afin d'être accessibles au plus grand nombre.
J'ai découvert TED en 2010 et plus particulièrement en novembre 2010. C'est alors que je me suis inscrite comme TED Translator dans l'Open Translation Project qui permet à des milliers (environ 9060 aujourd'hui) de volontaires dans le monde de traduire les sous-titres des vidéos de l'anglais vers leur langue maternelle. J'ai eu envie de m'investir pour contribuer à ce projet.
Ce qui m'intéresse dans TED ?
- l'idée de faire se rencontrer des mondes différents pour créer des connections et des idées ;
- l'utilisation d'internet comme moyen de partager dans le monde entier ce qui se passe localement ;
- l'investissement bénévole et souple d'une communauté de traducteurs dans le monde qui contribuent, chacun à la hauteur de ses moyens (langue maternelle, temps disponible, etc.), à relayer les idées présentées par les intervenants en conférence ;
- la présentation, souvent dans le cadre du sujet "Global issues", d'initiatives locales, concrètes, "humbles", qui pourtant font vraiment bouger les choses. A minima : pour ceux qui voient les vidéos sans être impactés par l'initiative directement, cela ouvre le champ des possibles.
Conclusions
Je publierai bientôt un article sur une vidéo que j'ai traduite cette année à propos de petits robots volants et coopératifs... Je n'en dis pas plus pour l'instant ! D'autres articles inspirés par des vidéos TED lui feront suite.
Je ne peux que vous enjoindre à visiter le site et explorer les sujets qui vous intéressent, car TED est une mine d'idées mises en scène par des gens plus compétents les uns que les autres.
lundi 8 octobre 2012
SolarKiosk : les énergies renouvelables comme moteur de développement économique
Depuis novembre 2011, l'entreprise allemande SolarKiosk commercialise des kiosques autonomes alimentés par des panneaux solaires. Ces kiosques sont des business unit autonomes : indépendants et mobiles, non-rattachés a un réseau électrique centralisé, on y vend des produits de première nécessité, de l'électricité et certains services.
Ils sont idéaux pour servir de relais dans les zones isolées et manquant d'infrastructures. Le marché principal de SolarKiosk est l'Afrique (la première filiale a ouvert en mars 2012 à Addis Abeba, en Ethiopie). En effet, dans les zones les plus isolées, les kiosques servent de point de rencontre et de commerce de "proximité" puisque pour un certain nombre de besoins de base, ils sont une alternative aux centres des villes, souvent plus éloignés (quelques jours de marche).
Les kiosques ont une deuxième fonction importante : ils permettent de fournir une activité qualifiée stable et un revenu régulier à un ménage local puisque les kiosques dont gérés par des locaux, qui bénéficient alors d'une nouvelle activité et d'une montée en compétence.
SolarKiosk, c'est donc oeuvrer pour un développement plus vert sur la base de sources d’énergie renouvelables et propres. C'est aussi oeuvrer pour l'inclusion des sociétés isolées et l'autonomisation économique des populations les plus défavorisées.
Cette initiative est pour moi une de celle qui nous montre les nouvelles façons de penser et de concevoir le monde qui vont s'imposer dans les décennies à venir.
De plus, comment rester insensible à un business model bien pensé comme celui-ci qui :
Ils sont idéaux pour servir de relais dans les zones isolées et manquant d'infrastructures. Le marché principal de SolarKiosk est l'Afrique (la première filiale a ouvert en mars 2012 à Addis Abeba, en Ethiopie). En effet, dans les zones les plus isolées, les kiosques servent de point de rencontre et de commerce de "proximité" puisque pour un certain nombre de besoins de base, ils sont une alternative aux centres des villes, souvent plus éloignés (quelques jours de marche).
Les kiosques ont une deuxième fonction importante : ils permettent de fournir une activité qualifiée stable et un revenu régulier à un ménage local puisque les kiosques dont gérés par des locaux, qui bénéficient alors d'une nouvelle activité et d'une montée en compétence.
SolarKiosk, c'est donc oeuvrer pour un développement plus vert sur la base de sources d’énergie renouvelables et propres. C'est aussi oeuvrer pour l'inclusion des sociétés isolées et l'autonomisation économique des populations les plus défavorisées.
Cette initiative est pour moi une de celle qui nous montre les nouvelles façons de penser et de concevoir le monde qui vont s'imposer dans les décennies à venir.
De plus, comment rester insensible à un business model bien pensé comme celui-ci qui :
- puise dans les ressources abondantes :
- énergie solaire en Afrique,
- esprit d'entrepreneuriat dans ces communautés où chacun, agriculteur, éleveur, etc. est déjà souvent un entrepreneur
- pour pallier les problèmes de société :
- exclusion sociale,
- formation professionnelle limitée
- etc.
- et les manques en ce qui concerne les besoins primaires :
- la réfrigération permet de conserver certaines denrées et certains produits médicaux,
- la disponibilité de chargeurs téléphoniques et de cartes prépayées permet aux familles de faire fonctionner leur téléphone portable (ce n'est pas toujours su, mais les téléphones mobiles sont très répandus dans les pays en développement),
- etc.
samedi 6 octobre 2012
Serendip et la sérendipité
Je voudrais ici revenir sur ce qui a inspiré le titre de ce blog.
"Voyages et aventures des trois princes de Serendip", plus souvent appelé "Les Trois Princes de Serendip", est un conte persan publié en 1557 par l'imprimeur vénitien Michele Tramezzino.
Ce conte raconte l'histoire des trois fils du roi de Serendip (le Sri Lanka en vieux persan). Exilés par leur père lorsqu'ils ont refusé de lui succéder sur le trône du royaume, ils partent en voyage. D'aventure en aventure, ils reçoivent des récompenses qu'ils ne cherchaient pas pour leurs actions.
L'aventure la plus connue est l'histoire du chameau : ayant par hasard suivi la trace d'un chameau, et grâce à leurs capacités de déduction, les trois frères comprennent qu'il est borgne, boiteux, qu'il a perdu une dent, est conduit par une femme enceinte et porte du miel d'un côté et du beurre de l'autre. A cause d'un quiproquo, les trois princes sont accusés du vol du chameau si bien décrit et sont jetés en prison. Lorsque le chameau est finalement effectivement retrouvé sain et sauf, les frères sont graciés, couverts de présents et nommés conseillers du roi local.
La sérendipité est donc le fait de trouver par hasard des choses dont on reconnait plus tard l'intérêt ou la qualité.
Des exemples de trouvailles "sérendipiteuses" ou "sérendipiennes" sont donnés ici.
"Voyages et aventures des trois princes de Serendip", plus souvent appelé "Les Trois Princes de Serendip", est un conte persan publié en 1557 par l'imprimeur vénitien Michele Tramezzino.
Ce conte raconte l'histoire des trois fils du roi de Serendip (le Sri Lanka en vieux persan). Exilés par leur père lorsqu'ils ont refusé de lui succéder sur le trône du royaume, ils partent en voyage. D'aventure en aventure, ils reçoivent des récompenses qu'ils ne cherchaient pas pour leurs actions.
L'aventure la plus connue est l'histoire du chameau : ayant par hasard suivi la trace d'un chameau, et grâce à leurs capacités de déduction, les trois frères comprennent qu'il est borgne, boiteux, qu'il a perdu une dent, est conduit par une femme enceinte et porte du miel d'un côté et du beurre de l'autre. A cause d'un quiproquo, les trois princes sont accusés du vol du chameau si bien décrit et sont jetés en prison. Lorsque le chameau est finalement effectivement retrouvé sain et sauf, les frères sont graciés, couverts de présents et nommés conseillers du roi local.
La sérendipité est donc le fait de trouver par hasard des choses dont on reconnait plus tard l'intérêt ou la qualité.
Des exemples de trouvailles "sérendipiteuses" ou "sérendipiennes" sont donnés ici.
lundi 1 octobre 2012
Transition énergétique
Cet article résume et schématise un article de Didier Julienne publié récemment sur le blog Market-Makers de Les Echos. Initialement posté sur ce blog, j'ai reporté mon post sur mon nouveau blog Energy in transition. Vous pouvez désormais le lire ici.
samedi 29 septembre 2012
Le social business selon le professeur Yunus et danone.communities
J'ai republié cet article sur mon nouveau blog Business with impact. Vous pouvez le lire ici. Bonne lecture !
lundi 24 septembre 2012
Soirée "Youth We Can"
J'ai republié l'article qui se trouvait ici sur mon nouveau blog Business with impact. Vous pouvez lire ce post ici.
Inscription à :
Articles (Atom)