mardi 30 octobre 2012

Cherbourg : n°1 de l'hydrolienne en Europe ?

Cherbourg est une ville que je connais pour y avoir vécu. Et bien que ce bout du monde nous semble fort lointain et ne paye pas vraiment de mine, il a de quoi surprendre les plus sceptiques. Ainsi en va-t'il de l'objet de cet article, que j'ai republié sur mon nouveau blog "Energy in transition" et que vous pouvez lire ici.

2 commentaires:

  1. C'est un excellent système de transition que ces hydroliennes. Elles ont un avantage sur les éoliennes c'est qu'elle en s'arrêtent qu'une fois toutes les six heures et c'est totalement prévisible.

    En revanche, on ne peut pas en mettre dans son jardin ... Il y a relativement peu de sites propices. En outre, elles nécessitent de se brancher sur un réseau ... ce n'est donc pas en ligne avec un futur à la "Rifkin" où l'avenir du rseau serait "pas de réseau". En attendant, c'est une solution de transition et plus pour les locaux.

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    1. Effectivement, c'est une technologie prévisible et régulière, l'une des rares parmi les énergies renouvelables à ne pas être intermittente !

      Je suis en train de lire le livre de Rifkin "La troisième révolution industrielle" (et ferai d'ailleurs une série d'articles dessus lorsque je l'aurai terminé). Pour ma part, je ne comprends pas sa vision de l'avenir du réseau comme "pas de réseau". Il me semble au contraire que pour lui, l'un des 5 piliers de la troisième révolution industrielle est bien un réseau renouvelé. Un réseau intelligent : localisé et bi-directionnel, permettant la libre circulation des flux d'énergie vers de multiples points de consommation mais aussi depuis de multiples points de production.
      C'est là la nouveauté essentielle dans sa vision des réseaux, je crois : la notion de décentralisation. Un "internet de l'énergie" devra connecter de multiples points de consommation et de production d'énergie locaux et décentralisés afin de répartir l'énergie. Et pourquoi ce système de fonctionnement en réseau serait-il "intelligent" ? Parce qu'il sera possible d'optimiser les transferts d'énergie en raccourcissant les distances entre le lieu de production et le lieu de consommation.

      Ceci étant dit, le parc d'hydroliennes du raz Blanchard, comme celui de Paimpol-Bréhat l'est déjà, relève effectivement d'une technologie centralisée, hautement capitalistique et donc nécessairement peu distribuée. On ne peut donc pas en mettre dans son jardin, surtout avec leurs dimensions qui se comptent en mètres !

      On peut alors peut-être penser au micro-hydrolien, technologie dérivée plus proche des moulins à eau de nos ancêtres, et se rapprocher d'une vision de l'autosuffisance et de l'autonomie de chaque foyer...

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